ola pour au lit

10 février 2009

Νοτρε dernier article nous vaut une avalanche de courriels
μπράβο, vous êtes très réactifs. Réactifs et rassurants!

-réactifs comme ces quelques téléspectateurs qui, après 15 minutes d'auto-panégyrique sarkozien
ont balancé leur "étrange fenêtre" par la lucarne de leur clapier Clychois (info fournie par l'ami Ahmed).
Il parait que cela s'est fait aussi ailleurs. Selon Marie-Caharlotte:
on a retrouvé deux appareils explosés sur les trottoirs de Neuilly, l'un en bas du 2 rue de Chézy,
l'autre, qui dans sa chute a écrasé un bichon en train de chier, au 25 de la rue Jacques Dulud.

Des milliers de postes à remplacer, c'est bon pour l'Economie ça!
Au fond, Sarkozy est, en sa seule petite personne, une prime à la casse;
s'il faisait un discours chaque semaine, tout l'équipement électro-ménager de la nation y passerait,
et serait à renouveler! Il devrait y penser.

-rassurants aussi puisque vous êtes nombreux à avoir remarquer la pertinence
et la courageuse audace des grands journalistes qui "ont mis le président sur le gril" (Annie L. du Vésinet)
"surtout ce Mr Duhamel qui sait si bien
pousser l'interviewé dans ses derniers retranchements" (Gérard de Bordeaux),
pour H.G.de Paris:"le Président maîtrise maintenant parfaitement son jeu.
Il s'élève à la hauteur des plus grands cabots de ce siècle."

et même quelquefois épatants! comme Sylvie V. de Pte à Pitre qui nous écrit:
"Le jeudi 5 février 2008 aura été marqué par deux événements capitaux
après lesquels le Monde ne pourra plus être comme avant:
- la remarquable allocution, toute en trompe-l'oeil et en trompe-oreille, du président Sarkozy

un beau BAR!

- votre formidable publication "ni démoralisées ni démobilisées",
avec en point d'orgue cette géniale idée du "au lit" du 26 mai au 4 juin"
et de nous présenter:"le lit dans le quel je passerai cet aaagréable moment."

Effectivement le "au lit" nous a valu une ola!
contrairement à ce que font les gouvernants dans ces cas là "nous ne nous en félicitons pas"
s'il y a des gens à honorer ce sont les Néorhinistes Québécois qui ont imaginé "la chose";
de cette belle idée, nous, mopopopouètes, ne sommes que les relais.
Pourtant nous avons déjà reçu de nombreuse adhésions à ce joli projet
très souvent accompagnées de photos sous-titrées
ainsi H.Q. nous envoie cette photo du lit qu'il utlise pour ce genre d'occasion exceptionnelle:

A. et C. de Paris nous présentent leur choix de jeunes mariés pudiques:

A.K. d'Egine (Grèce) a choisi ce modèle en précisant que c'est "à cause de ce qu'il vient de subir"

C.C.A. et R.A. ont déjà réservé dans l'hotel prison de Boston appellé à présent

THE LIBERTY HOTEL

Reservations
(617) 224 4000
(866) 507 5245 (JAIL)
reservations@libertyhotel.com

Eric et Brice voudraient émigrer une semaine à LIT et MIXE (charmante commune landaise)

Laurence P. nous propose de
"réaliser avec (son) institut spécialisé une " étude" sur le couple
à partir de la position des pieds, très révélatrice, d'après d'un panel socio-économique rigoureux..."
je ne vois pas de quoi il peut s'agir exactement,
mais nous lui adressons tout de même la première photo que nous avons reçue avec la légende :

"nous deux au lit"

Quant à Ελένη και Γιόργος, avant de se coucher, ils se seront empifrés de hamburgers!

En revanche Mona Lisa nous fait part de son regret de ne pas participer à ce "symkrevatium":
elle ne se couche plus depuis qu'elle s'est vue dans son miroir, un matin à son lever avec cette tête

η δυστυχισμένη ΜΟΝΑ ΛΙΣΑ

Et c'est déjà une foule immense qui encourage et qui adhère
exciteé par la perspective de voir le monde entier s'arrêter
pendant une semaine toutes et tous se couchent et s'enlacent
et la terre elle-même s'endort bercée par quelque milliards de paisibles ronflements.
Et si, au réveil, c'était comme au premier matin du Monde.

Comment, avec des citoyens aussi vifs, aussi clairvoyants, aussi inventifs, ouverts, généreux, altruistes, honnêtes, humanistes, courageux, ambitieux, et finalement ausssi disposés à se glisser sous la chouette, le Monde pourrait-il ne pas se sortir de LA CRISE DU SIECLE, ce siècle qui n'a pas dix ans et qui risque fort d'en connaître d'autres des crises et de beaucoup plus graves au train où vont les choses avant d'en sortir non pas par le haut parce que lorsqu'on est en haut on ne peut que retomber surtout quand la situation atteind de tels sommets de gravité et que la plupart d'entre vous êtes sujets à un vertige en fait provoqué par l'immensité abyssale des désillusions subséquentes aux engagements trahis aux promesses non tenues à l'entretien criminel de superstitons absurdes à l'avilissement de la réflexion et de l'intelligence par des gens de mauvaise foi appliquant de mauvaises lois ou fourvoyant à leur avantage les bonnes à qui vous avez commis la terrible erreur de confier la barre de la galère, mais par le bas parceque là au moins on ne risque pas grand chose et on reprend tout à 0 en conservant juste la mémoire de ce qui a été raté et en essayant d'éviter les pièges de l'évolution qui nous ont conduits dans un "là où nous en sommes" débile et écoeurant. Ben quoi ben quoi ben quoi vous n'avez jamais rêvé? rêvé de recommencer votre vie enrichi des enseignements de celle que vous finissez de vivre et que vous avez plus ou moins ratée plus ou moins réussie?

Alors, AN 0 du monde:
adam
eve
une pomme

on pourrait essayer une poire
souvent un petit détail change tout...

le "jardin d'Eden" de LIMBOURG
halte là! mal barrés! connerie de créationisme!

pourquoi pas Διόνυσος ressortant d'une bouche

les pieds beaux bien chaussés de très jolies tsarouches

créationisme encore!

Zeus l'a engendré et cousu dans sa cuisse
mais il en est sorti et pas par où ça glisse
comme vous apparemment à voir votre peau lisse.
Mais que vient faire ici, dites moi, la police?
Vous contrôler peut-être? vous avez tous les vices!
Vous vous vous croyez doué pour ce genre d'exercice?
Les enfants arrêtez et changez de sujet!
celui là a été mille fois mieux traité.
Pas création, évolution!
pas forcément par conviction.

Mais seul qui dit évolution
peut dire aussi REVOLUTION!
Alors que le facteur qui sonne et qui raisone,
en changeant de vélo, à d'autres l'abandonne
comme le fit avant lui
le grigou Kohn Bandit,
REVOLUCION parait
comme un produit parfait

"je voudrais sans la nommer vous parler d'elle
comme d'une bien aimée d'une infidèle
une fille bien vivante qui se réveille
à des lendemains qui chantent sous le soleil

c'est elle que l'on matraque
que l'on poursuit que l'on traque
c'est elle qui se soulève
qui souffre et se met en grève
c'est elle qu'on emprisonne
qu'on trahit qu'on abandonne
qui nous donne envie de vivre
qui donne envie de la suivre
jusqu'au bout
jusqu'au bout

je voudrais sans la nommer lui rendre hommage
jolie fleur du mois de mai ou fruit sauvage
une plante bien plantée sur ses deux jambes
et qui traine en liberté où bon lui semble

....
je voudrais sans la nommer vous parler d'elle
mal aimée ou bien aimée elle est fidèle
et si vous voulez que je vous la présente
on l'appelle révolution permanente

c'est elle que l'on matraque
que l'on poursuit que l'on traque
c'est elle qui se soulève
qui souffre et se met en grève
c'est elle qu'on emprisonne
qu'on trahit qu'on abandonne
qui nous donne envie de vivre
qui donne envie de la suivre
jusqu'au bout
jusqu'au bout
..."

"MAI" les voici à présent:

sont-ils vraiment, enfin, prêts
à la RéVOLUTION!

il manque la musique mais vous avez sûrement reconnu la chanson de

JOJO la Moustache, gentil mopopopoète avant l'heure

l'heure sombre où la france décadente s'écoeure
quand les gros les nantis se rembourrent les poches
oubliant ceux qui crèvent de faim avec leurs mioches
ceux qui en plus du beurre paient l'argent du beurre
l'heure sombre où la france agace même ses amis
l' Allemagne apaisée et la douce Italie
la noble et vive Espagne dont elle zappe le taureau
l'Angleterre brownie et la Grèce des héros
tous comprennent à présent la stupide arrogance
de celui qui toujours voudrait mener la danse
et que suivent ses ménades jusqu'à la décadence.
Hauts plateaux du Parnasse! cimes de l'Hélicon!
vîtes-vous jamais danser de telles connes, un tel con?

merci BAR pour cette page de pub

j'entends une voix étrange me dire poliment
reste dans ta case tu carres à tort et à travers
donc le voici venu le moment de me taire
si j'interprète bien ce que la nuit j'entends
dois-je fermer ma bouche
ou bien botter en touche

Tu dis "botter en touche" Ledif? mais justement "la touche"...
Les jours se suivent sans se ressembler.
Les handballeurs nous avaient emballés, les rugbymen eux ont connu la panne.
Les uns nous ont gâtés avec leurs roucoulettes ah! un Narcicce en mon jardin!...
mais le talent des autres est resté à Laporte, d'un ministère?

mais Naaaarcisse, en mon jaaardin!!!

-Juliette calme-toi!
son surnom est "toumout"
-Un "tout mou" comme lui, j'en veux un sous mon toit!
et je roucoulerai, suspendue à son cou!
-Tu apprécies surtout les hommes de couleur.
-Oh oui! que leur couleur déteigne sur mon coeur!
Plus me plait le Narcisse
qu'une paire de saucisses.
Et si j'enlève le haut et si j'enlève le bas
c'est pour pouvoir écrire: OBAMA à tout-va;
s'il comprend: oh bats-moi! ça n'a pas d'importance
Moi j'irai jusqu'au bout et je prendrai ma chance.

et Juliette de rêver...

cucurucucu paloma
Ils disent qu'il passait
Ses nuits a pleurer
Ils disent qu'il ne mangeait pas
Il ne faisait que boire
Ils jurent que le ciel lui-même
Se retrecissait en écoutant ses pleurs
Comme il a souffert pour elle
Même dans sa mort il l'appellait
Ay, ay, ay, ay. , ay?. il chantait
Ay, ay, ay, ay, ay?il gemissait
Ay, ay, ay, ay, ay?. il chantait
De passion mortelle il mourrait
Qu 'une colombe triste
Va lui chanter tot le matin
A la maisonette seule
Avec ses petites portes
Ils jurent que cette colombe
N'est rien d'autre que son ame
Qui attend toujours
Le retour de la malheureuse
Cucurrucucu colombe
Cucurrucucu ne pleure
Jamais les pierres, colombe
Que savent elles de l'amour !
Cucurrucucu colombe, ne pleure plus
Caetano Veloso
Colombe ne pleure plus, tu mouilles mon ouzo

"CULTURE"
Vous êtes si nombreuses et nombreux à réclamer "LA Chandelle" que la voici:
Les premières scènes ont été publiées le 16 et le 22 janvier 2009

ACTE I, SCENE III SARKUBU, Mère BRUNI, CAPITAINE FUYON, ET SON PARTISAN

Mère BRUNI
Bonjour, messieurs, nous vous attendons avec impatience. Asseyez-vous.

CAPITAINE FUYON
Bonjour, madame. Mais où est donc le SARKUBU?

SARKUBU
Me voilà! me voilà! Sapristi, de par ma chandelle verte, je suis pourtant assez grand.

CAPITAINE FUYON
Bonjour, SARKUBU. Assieds-toi, mon homme.

Ils s'asseyent tous.

SARKUBU
Ouf, un peu plus, j'enfonçais ma chaise.

CAPITAINE FUYON
Eh! Mère Bruni! que nous donnez-vous de bon aujourd'hui?

Mère BRUNI
Voici le menu.

SARKUBU
Oh! ceci m'intéresse.

Mère BRUNI
Goulasch, côtes de rastron, veau, poulet, pâté de chien, croupion de dinde, charlotte Poutine..

SARKUBU
Eh! en voilà assez, je suppose. Y en a-t-il encore?

Mère BRUNI, continuant.
Bombe, salade, fruits, dessert, bouilli, topinambours, choux-fleurs à la merdre.

SARKUBU
Eh! me crois-tu émir du Qatar pour faire de telles dépenses?

Mère BRUNI
Ne l'écoutez pas, il est imbécile.

SARKUBU
Ah! je vais aiguiser mes dents contre vos mollets.

Mère BRUNI
Dîne plutôt, Sarkubu. Voilà de la goulasch.

SARKUBU
Bougre, que c'est mauvais.

CAPITAINE FUYON
Ce n'est pas bon, en effet.

MERE UBU
Tas d'Arabes, que vous faut-il?

SARKUBU, se frappant le front.
Oh! j'ai une idée. Je vais revenir tout à l'heure.

Il s'en va.

Mère BRUNI
Messieurs, nous allons goûter du veau.

CAPITAINE FUYON
Il est très bon, j'ai fini.

Mère BRUNI
Aux croupions, maintenant.

CAPITAINE FUYON
Exquis, exquis! Vive la Mère Bruni!

TOUS
Vive la Mère BRUNI!

SARKUBU, rentrant.
Et vous allez bientôt crier vive SARKUBU.

Il tient un balai innommable à la main et le lance sur le festin.

Mère BRUNI
Misérable, que fais-tu?

SARKUBU
Goûtez un peu.

Plusieurs goûtent et tombent empoisonnés.

SARKUBU
Carlala, passe-moi les côtelettes de rastron, que je serve.

Mère BRUNI
Les voici.

SARKUBU
A la porte tout le monde! Capitaine Fuyon, j'ai à vous parler.

LES AUTRES
Eh! nous n'avons pas dîné!

SARKUBU
Comment, vous n'avez pas dîné! A la porte, tout le monde! Restez, Fuyon.

Personne ne bouge.

SARKUBU
Vous n'êtes pas partis? De par ma chandelle verte, je vais vous assommer de côtes de rastron.

Il commence à en jeter.

TOUS
Oh! Aïe! Au secours! Défendons-nous! malheur! je suis mort!

SARKUBU
Merdre, merdre, merdre. A la porte! je fais mon effet.

TOUS
Sauve qui peut! Misérable Sarkubu! traître et gueux voyou!

SARKUBU
Ah! les voilà partis. Je respire, mais j'ai fort mal dîné. Venez, Fuyon.

Ils sortent avec Mère Bruni.

Une certaine C.B. nous demande d'être intégrée dans la "communauté mopopopoétique"
et nous fait parvenir pour appuyer sa requête le texte suivant:

Tu Es Ma Came
Tu es ma came
Mon toxique, Ma volupté suprême
Mon rendez-vous chéri et Mon abîme
Tu fleurit au plus doux de Mon âme

Tu es Ma came
Tu es Mon genre de délice de programme
Je t'aspire, Je t'expire et Je Me pâme
Je t'attends comme on attend la manne

Tu es Ma came
J'aime tes yeux, tes cheveux, ton arôme
Viens donc là que Je te goûte, que Je te fume
Tu es mon bel amour, mon anagramme

Tu es Ma came
Plus mortelle que l'héroïne afghane
Plus dangereux que la blanche colombienne
Tu es Ma solution, Mon doux problème

Tu es Ma came
A toi tous Mes soupirs, Mes poèmes
Pour toi, toutes Mes prières sous la lune
A toi, Ma disgrâce et Ma fortune

Tu es Ma came
Quand tu pars, c'est l'enfer et ses flammes
Toute Ma vie, toute Ma peau te réclament
On dirait que tu couilles dans mes veines

Tu es Ma came
Je me sens renaître sous ton charme
je te veux jusqu'à en vendre l'âme
A tes pieds, je dépose Mes armes

Tu es Ma came.

Notre réponse à cette requête:
ce n'est pas parce qu'on porte des intiales de Carte Bleue
qu'on peut systématiquement s'intégrer dans le mopopopopo.
Pour ce faire, point de règle, point d'ethique!
Il suffit d'envoyer un texte, qui est systématiquement publié
m^me si il est à l'opposé des opinions qui s'expriment ici.
Ensuite, seule compte l'opinion des lecteurs.
Nous dirons simplement à C.B. que nous inquiète un peu
le "plus que l'héroïne afghane... plus que la blanche colombienne"...
Pourquoi pas "plus mon petit Liré ..." et "plus l'ardoise fine..."
Enfin, nous ne sommes pas une "communauté", m^me réduite aux acquets,
simplement des drôlesses et des drôles qui ragent et qui rient en se tapant les fesses
m^me si nous savons que là où est C.B.,
les rames sont encore plus fréquentes que dans le métro parisien aux heures de pointe.