yapakelps

24 novembre 2008

Il fait encore un temps à chausser des tsarouches

et Διόνυσος nous lance des oeillades farouches

COMBAT D’HEROÏNES

La grosse Emptoire, en jouant, arracha l’oreille de sa sœur Panagia.
Panagia ne dit rien mais comme par distraction elle serra le nez d’Emptoire

Et le nez fut emporté.
Emptoire en réponse se baissa,
rompit les orteils de Panagia et après avoir feint de vouloir jongler avec,
les fit disparaître prestement derrière son dos.
Panagia fut surprise. Mais elle était trop fine joueuse pour en rien marquer.
Elle fit au contraire celle que quelques orteils de moins ne prive pas.
Cependant par esprit de riposte elle faucha une fesse d’Emptoire.
Emptoire, on peut le croire, tenait à ses fesses en poire,
à l’une comme à l’autre.
Cependant elle dissimula son sentiment et reprenant tout de suite la lutte,
arracha avec une grande cruauté unie à une grande force
la mâchoire inférieure de Panagia.

Panagia fut désagréablement surprise. Mais il n’y avait rien à dire.
Le coup était franc, il avait été exécuté en face, sans tricherie aucune.
Panagia essaya même de sourire, ce fut dur,
αχ !
Que ce fut dur !
L’extérieur ne s’y prêtait pas, l’intérieur non plus.
Elle ne s’attarda donc pas à cet effort, mais suivant son idée,
elle reprit la lutte, visa le nombril, défonça l’abdomen,
et par le trou entreprit d’introduire le pied même d’Emptoire,
qu’elle parvint à tordre d’abord
puis à immobiliser dans la plaie comme une borne.
Emptoire se trouva surprise.
Son équilibre sur une seule jambe sans orteils laissait bien à désirer.
Mais elle n’en témoigna rien, fit celle qui est à l’aise,
qui a des appuis partout, et attendit.
A ce moment Panagia, qui avait presque gagné, commit une grande faute.
Elle s’approcha.

Alors, comme une flèche, Emptoire plongea, fut sur elle, lui démit le bras,
s’accrocha à l’autre, le démit pareillement,
et s’effondra d’une chute si savante sur la malchanceuse
qu’elle lui brisa les deux jambes.
Couchées corps à corps, pareillement exténuées, et accablées de souffrance,
Panagia et Emptoire essayaient vainement de s’étrangler.
Le pouce de Panagia était bien appliqué au cou,
mais les forces pour serrer efficacement lui manquaient.
Les mains d’Emptoire étaient encore assez nerveuses,
mais la prise était mauvaise, elle serrait inutilement le cou de Panagia.
Devant ce comble de circonstances adverses le cœur des deux sœurs faillit,
elles se regardèrent quelques instants avec une grandissante indifférente
puis, se retournant chacune de leur côté, s’évanouirent.
La lutte était terminée, du moins pour ce jour-là.
Nos lectrices et lecteurs, cultivés et oerspicaces,
ont sûrement reconnu l'inspirateur de cette ouzoterie.

Quel spectacle nous offrent Mère Emptoire et η Παναγία Κιτρινοχαμογελουσά
car dès le lendemain elles reprirent le combat
à fleuret démoucheté

yapakelps!

merci Karine
Et du haut de son 162 élyséen, le nanofourreur de se gausser:

"On est jamais trop aidé,
se dit le nanofourreur bien formé par ses gay conseillers,
et là, les socialos, ils m'ont filé un sacré coup de paluche!
faudra que j'leur renvoie les censeurs!

mais j'fais gaffe parce qu'ils progressent et, à ce rythme là,
en 2012 c'est le facteur qui va sonner deux fois...

Le Barack il a quand même la baraka! à peine élu, hop! vacances!
70 jours de RTT avant d'avoir commencer à bosser!
en plus avec du pognon plein les fouilles
offert par le populo!
du coup c'est sûr : yes he can!
Plus fort que moi, y a qu'Obama
et grâce à qui? à Banania"