enfin reconnaissez

22 novembre 2008

enfin reconnaissez

Reconnaissez enfin qu'avec nos belles tsarouches

nous sommes perspicaces! à en paraitre louches.
Διόνυσος l'ami,excuse ma vanité
car pour une fois, tudieu! j'écris des vérités.

Certains lecteurs de ce golb nous reprochent de la grossièreté,
certaines lectrices nous jugent par trop légers, d'autres souvent balourds,
quelques-uns s'offusquent que nous osions aborder des sujets
sans avoir les connaissances minimales pour ce faire;
nous manquerions
de mesure

αχ

de circonspection

αχ

de respect

αχ

κτλ...

probablement ces critiques sont justes mais une qualité qu'il est difficile de nier

c'est notre perspicacité
-nous en fîmes déjà la preuve par le passé -
et dès hier vers 13h (avant le début du vote) nous écrivions :

"... que se termine cette tragi-comédie
par une égalité parfaite
50/50"
D'accord! d'accord, ce n'est pas absolument exact et il y aura une vainqueuse
mais reconnaissez tout de même que pour une petite bande d'observateurs
exilés à 2000kms du terrain de jeu ce n'est pas si mal.

Alors, bien sûr, on va nous accuser d'avoir injustement pesé sur le scrutin
d'avoir influencé la poignée d'électrices qui ont fait ce résultat
puisque la différence de voix entre les deux candidates
correspond très exactement au nombre de lectrices de ce golb.
Ce serait nous accorder un pouvoir quasi surnaturel
que de toute évidence et heureusement nous n'avons pas.
Et si le fait d'avoir vu juste nous procure une petite satisfaction
l'état du parti socialiste ne nous laisse guère d'illusions.
Pas plus que B H O ne pourra changer le monde

il avait prévenu:"Je suis un rêve"

pas plus Mère Emptoire ni la Madone au sourire jaune
(voir article précédent)

merci Elouët

ne pourront réssuciter

LA ROSE

Dans un riche parterre où mille et mille fleurs
Étalaient a l'envi leurs riantes couleurs,
Une rose régnait, fière de son calice
Où brillait un vif incarnat,
Elle élevait sa tête avec éclat
Au dessus de l'œillet, au dessus du Narcisse.

Le Zéphyre la vit : la voir, c'était l'aimer;
Il l'aima donc. Le voilà qui caresse
De son souffle léger l'objet de sa tendresse,
Et qui fait tout pour l'enflammer.
A tant de soins la Rose fut sensible :
( Belle n'est jamais inflexible.)
Elle paya Zéphyre de retour.
Heureux s'ils avaient pu conserver leur amour!
Ils jouissaient du sort le plus paisible,
Lorsque Aquilon, le plus fier des Autans,
Ce triste ennemi du Printemps,
Aperçut notre rose et, malgré son long âge,
Lui présenta son amoureux hommage.
Rose d'abord le reçut froidement,
Son cœur était tout entier à Zéphyre.
Bientôt pourtant il se laissa séduire
Par le pouvoir de ce nouvel amant.
Fière d'avoir sous son empire,
Le terrible Aquilon, le Roi des Ouragans,
Elle dit au pauvre Zéphyre :
Retirez-vous, vos soins deviennent fatigants.
Le malheureux écoute, se retire,
Et va conter sa peine aux échos du Vallon
Cependant la Rose infidèle
Prodiguait ses faveurs au superbe Aquilon,
Elle goûtait le plaisir d'être belle ;
Fatal plaisir ! que tu lui coûtas cher !
Du haut d'un mont hyperborée,
Un jour l'impétueux Borée
Combattait les tyrans de l'air.
Il voit la rose, il l'admire, Il s'arrête,
Et la dispute à son amant heureux.
Aquilon défend sa conquête,
Avec fureur ils s'attaquent tous deux...
Leur combat effrayant épouvante le monde ;
Tous deux ardents, audacieux,
De leurs longs sifflements font retentir les cieux ;
Tous deux troublent la terre et bouleversent l'onde
De Rose en un instant le jardin fut détruit,
De ses amants elle fut la victime ;
Ce fut ainsi qu'elle expia son crime.

De l'infidélité tel est le triste fruit.
O toi, ma charmante Glycère,
Que Rose et ses Malheurs te servent de leçon.
Préfère ton amant avec une chaumière
A l'empire du monde avec un Aquilon.
Victor HUGO

ATTENTION! Les résultats des DOM TOM ne sont pas encore connus...

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