Κρήτη μου όμορφο νήσι
j'ai aimé les mots de Clémence -au si joli prénom - voir commentaires précédents
et rien que pour elle je troque mes tsarouches
pour des starouches
des pantoufles à étoiles...
Puissent ces étoiles éclairer le ciel noir du prochain automne.
Et pour remercier CLéMENCE:
C’est ainsi qu’elle avance d’un pas vif et léger
L’appareil à la main
elle va faire son marché
Et ce sont provisions des plus jolies
images
Merveilleux souvenirs qui travers’ront les âges
En douce ces photos
se promènent sur la toile
N’en voit-on pas parfois au milieu des
étoiles
Clémence les laisse libres, elle n’est pas une vénale
Et sait que
devient vite triste l’art commercial
Cruel destin pour qui accueillit tant de culs!
Amant je m'y
vautrais et répandais dessus...
N'aurais-je pas pour lui un semblant
de pitié?
Avec un peu de gout je le restaurerai,
Peut-être
acceptera-t-il d'encore y recevoir,
Et pour des jeux plus fous, des
coquines d'un soir.
Quelques lecteurs qui ne connaissent pas le grec
nous demandent la traduction des acrostiches "φωτιά", la voici:
Φωτιές πετούν τα μάτια της
ώρα είναι να τελειώσουμε;
το βλέμμα της καίει και το περιβάλλον
ιαβέρειο και με τα φυτά και με τα ζώα
αυτό που σας καίει, πείτε μου.
Ses yeux lancent des flammes
c'est l'heure d'en finir?
son regard brûle aussi les alentours
impitoyable avec les plantes et les bêtes
dites moi ce qui vous dérange.
Φοβάσαι τη φωτιά το νερό τη γυναίκα
Ωστόσο πίνεις το νερό η φωτιά είναι μέσ΄την καρδιά σου
Τη γυναίκα μέσ΄το κρεβάτι σου λατρεύεις
Ίσως δεν υπάρχει άλλη φευγάλα
Αντι αυτά τα πράγματα τίποτα μπορείς να κάνεις
photo-satellite sur laquelle on peut voir l'origine de l'incendie (NE d'Athènes)
et la fumée emportée par un fort meltem vers le SSO
Tu crains le feu l'eau la femme
Pourtant tu bois de l'eau, le feu est dans ton coeur,
la femme dans ton lit tu l'adores
peut-être n'y a-t-il pas d'autre poudre d'escampette.
Contre ces choses tu ne peux rien faire.
Φύση ! Ζωντανή φύση
Ω εσένα που αγαπούν
Την καρδιά σου καιούν
Ιάσιμος ασθενής;
Ανάσταση ! πέρασες στο νοσοκομείο.
Nature ! vivante nature
Ô toi que j'aime
Ils brûlent ton coeur
Malade guérissable?
Ouf! tu as été admise à l'hopital.
ledif trocas
L'incapacité du gouvernement grec à tirer les leçons des
incendies meurtriers de l'été 2007
et à mettre un frein à la
spéculation immobilière est mise en cause par la presse et les
analystes
après les feux qui ont ravagé la région au nord-est d'Athènes
pendant trois jours.
"Le gouvernement
subira cette fois-ci les conséquences de ces incendies
car il n'a pas
tiré les leçons du passé", a affirmé l'analyste politique
indépendant Georges Séfertzis.
Le gouvernement conservateur de
Costas Caramanlis
a fait face il y a deux ans à de très violents
incendies
qui avaient fait 77 morts dans l'ouest du Péloponnèse et sur
l'île d'Eubée, au nord-est d'Athènes.
250.000 hectares de forêts et de
cultures avaient alors été ravagés.
Caramanlis avait, malgré
la catastrophe, remporté les élections législatives un mois plus tard,
après avoir largement dédommagé les sinistrés - à la tête du client -.
Mais deux ans après,
on se retrouve au même point, on fait face au même débat, rien n'a été
fait;
l'administration centrale contre les incendies réunissant tous
les partenaires
n'a pas été formée contrairement aux promesses".
L'analyste a pointé du doigt la spéculation
foncière
comme principale cause du départ d'incendie vendredi dernier
dans la région de Grammatiko
où un grand projet de décharge publique
suscite des tensions,
et contrarie les projets immobiliers dans une
zone forestière très peu exploitée.
Les organisations écologiques et syndicales ont également exprimé leur colère.
Le
chef de file des Verts et député européen, Michalis Trémopoulos a
condamné
"l'absence totale d'une politique forestière conséquente,
l'indifférence générale pour les mesures de prévention,
le déclassement
du service forestier,
l'incapacité de dresser des cartes et un cadastre
forestiers".
Il a accusé le gouvernement d'être "l'instigateur moral de
la catastrophe".
Dans un communiqué, la section grecque du Fonds
mondial pour la nature (WWF) a souligné que
"deux ans après les
immenses catastrophes de l'été 2007,
le pays se trouve une fois encore
face aux mêmes problèmes générés par le manque de programmation,
de
prévention, la mauvaise coordination,
l'incurie concernant la rédaction
de cartes forestières et la protection des forêts".
La puissante
Confédération générale des travailleurs grecs (600.000
adhérents), a elle aussi imputé
"les principales causes de la
catastrophe aux manquements criminels de la coordination,
de la
planification, et de cadastre.
C'est une catastrophe que nous vivons
quasiment chaque année sans que rien ne change du tout".
La presse n'a pas ménagé les critiques:
"Il n'existe
pas d'alibi pour l'incroyable désastre de la région d'Athènes", Το Βήμα(centre-gauche)
qui publie en première page
une liste de dix incendies importants depuis 1981,
qui auraient dû
servir de leçon aux responsables grecs.
Kathimerini
(centre-droit) a titré sur toute sa Une "Erreurs fatales et
négligences",
et Elefthérotypia (gauche indépendant): "L'Etat du crime".
Dans
une tentative pour calmer le jeu,
le ministre des Travaux Publics, de
l'Environnement et de l'Aménagement, Georges Souflias,
a affirmé que le
gouvernement avait adopté un décret en novembre 2007 stipulant que
toute habitation construite sur un terrain forestier incendié serait
"immédiatement détruite"
et que son propriétaire ne disposerait d'aucun
recours juridique.
Mais on sait qu'avec un bakchich!
La Grèce serait-elle en train de devenir un pays méditerrannéen comme les autres?
Pourtant...
Papy Ferabéton
regarde ! κοίτα
Κρήτη μoυ* όμορφο νήσι**
είσαι σαν τη του βαζού βάση
που τα χέρια του τεντώνει
από την Ανατωλή μέχρι τη Δύση
*liberté poétique: la Crète ne saurait m'appartenir, elle n'appartient qu'aux Crètois
**titre d'une chanson traditionnelle
Crète ma belle île
tu es comme la base d'un vase
qui étire ses anses
de l'Orient à l'Occident
Κρήτη μου όμορφο νήσι
Οι άντρες σου, αιώνια παλικαριά,
Είναι ακόμη έτοιμοι να αγωνίζονται
Για το φως το ψωμί και το τραγούδι όλου του κόσμου
Ma Crète île jolie
tes hommes, éternels pallicares
sont toujours prêts à se battre
pour la lumière le pain et le chant du monde entier
Κρήτη μου όμορφο νήσι
απο την κορύφη του Ψιλοριτης
ο Δίας παρατηρεί με λύπη
αυτό που κάνουμε με την Ευρώπη του
Ma Crète île jolie
depuis le sommet du Psiloritis
Zeus observe avec tristesse
ce que nous faisons avec son Europe
-Κρήτη μου, πατρίδα του Μίνωας
πως έκανες για να γεννάς ένα τέτοιο πολιτισμό?
-Με τη ζέστη της Αφρικής κάνω να βραζεί η καλλίεργα μου
και οι ευωδιές της απλώνονται στον όλο το κόσμο
-Ma Crète, patrie de Minos
comment fis-tu pour engendrer une telle civilisation?
-Avec la chaleur de l'Afrique je fais mijoter ma culture
et ses effluves se répandent dans le monde entier.
ledif trocas
Gorges de Samaria
La Crète a souffert de la folie des hommes.
Elle était couverte de forêts; elles ont presque entièrement disparu à cause de l'élevage intensif.
Quelques gorges comme celles de Samaria (photo ci dessus) ont échappé au ravage.
La Crète a toujours été un foyer de résistance irréductible
que ce soit pendant l'occupation ottomane ou lors de la seconde guerre mondiale face aux nazis.
Εlle résiste peut-être un peu moins bien aux invasions touristiques,
mais cela n'est visible que sur la côte nord et près d'un axe nord-sud.
Comme bien d'autres endroits de la planète, la Crète est un chef-d'oeuvre en danger.
Juliette
Cette carte permet d'imaginer où pourraient se situer les frontères de l'Europe,
si toutefois elles devaient exister. Que le nanofourreur qui s'agite à l Elysée
nous explique comment Chypre peut être en Europe si la Turquie n'y est pas.
Tout homme peut s'il veut se dire européen
Une telle appartenance ne correspond à rien.
Racines vous êtes des boulets des fers des liens
QUi nous entravent et nous enchainent à une terre
Il faut nous affanchir de toute identité
Et comprendre qu'on est un pou d'humanité
"les seules limites que je connais sont celles de notre Terre"
incapable d'écrire ce que je voudrais écrire
j'écris... ce que j'écris