confiance en la récessiion

4 octobre 2008

confiance en la récessiion

dès les tous premiers pas, il me faut des tsarouches

si le seau se renverse on pourrait prendre une douche

Après l'expérience faite du seau à l'élastique
dont les bons résultats s'avèrent fantastiques
on peut tenter sa chance
en plaçant sa confiance
dans la récessiion
krasozy démission

Dégat collatéral

Le patron de Dexia lâche son parachute
"Accident de parachute de Saint-Denis-de-l'Hôtel:
décès d'un adolescent à l'hôpital d'Orléans.
Un parachutiste qui devait apporter un ballon
pour le lancement d’un match de football amateur
s’est écrasé jeudi soir sur la pelouse de Saint-Denis-de-l’Hôtel ..."

Comme quoi il n'est pas si judicieux que ça de demander
aux " grands patrons" d'abandonner leur parachute!
idée défendue par leur sainte patronne

Une fois encore la Parisot
perd une occasion de se taire
mais pour se faire une place au zoo
elle pourrait tuer pair et père
elle a tout de même un handicap:
elle ne plait pas à la Bruni!
de l'affronter elle n'est pas cap
car la carla c'est une furie.
qui me la dit?
Berlusconi!

Si toutefois Lolo le surmonte, elle pourrait retrouver de vieilles connaissances;
qui dans l'antichambre guettent au trou - attendant que le nanofourreur,
déguisé en plombier, finisse ses travaux sur la tuyauterie-:

Juppé, Lang, Villiers, Alègre, Madelin

et puis un gros coquin bien tapi dans un coin:
un raminagrobaise que le pays admire
parce que sur des faillites il bâtit des "en pires".

Στο χείλος του γκρεμού
Εμπρός!
D'accord mais avant donnez-nous des parachutes...

vous serez tous sauvés comme on sauve la finance
Encore de la confiance! Toujours de la confiance!
Si jamais elle s'épuise, il vous restera
dieu
on vous l'a très benoitement promis

Boursicoto nox
confiance en la récession
oh ! Combien de banquiers, combien de financiers
qui sont partis pour faire des fortunes certaines,
au fond d’une corbeille se sont évanouis ?
Combien ont disparu, dure et triste fortune,
sans du moindre journal avoir droit à la une ?
de leurs titres pourris ils n’auront même pas joui.

Combien de grands patrons barrés avec la caisse ?
Des petits actionnaires ils ont rompu les laisses
et ces voyous se sont échappés sur les flots !
Nul ne saura leur fin dans l'abîme plongée,
Car le flot en colère d'un butin s'est chargé ;
les possédants coulés, il gagne le gros lot !

Nul ne sait votre sort, folles têtes perdues !
Vous roulez à travers les sombres étendues,
Heurtant vos fronts cornus aux écueils inconnus.
Vos pauvres employés ont perdu tous leurs rêves
de vous faire vaciller avec une bonne grève
en vous collant en plus les prud’hommes au cul.

On demande « qui donc recueillerait de pareils imbéciles ? »
un paradis fiscal n’est rien de plus qu’une île.
qu’y feriez vous, ruinés, sans le moindre radis ?
Certes pas de vieux os ! C’est la fin de l’histoire.
Le temps qui sur toute ombre en verse une plus noire,
Sur le sombre coquin jette le sombre oubli.

On s'entretient de vous parfois dans les veillées ;
par tous les ouvriers qu’autrefois vous grugiez
vos noms à particule d’opprobre sont couverts !
On chante et puis on rit aux récits d’aventures
vécues avec celles qui étaient de vos futures,
tandis que vous flambiez sur quelque tapis vert!

Bientôt des yeux de tous votre ombre est disparue,
lorsque l’on pense à vous, on dit : « j’ai la berlue ».
Seules, durant ces nuits quand ça chatouille un peu,
Vos veuves aux fronts tirés, par un mec se font prendre,
parlant encore de vous en remuant la cendre :
« si nous avions ses sous comme nous serions heureux ».

Et quand la petite mort a fermé leur paupière,
on cherche le numéro de la carte bancaire…
Dans le mitan du lit personne ne répond,
et cette veuve qui gémit en ce long soir d'automne…
c’est comme la chanson naïve et monotone
que chante l'Aquitain en touchant ses pompons !

Où sont-ils, ces friqués sombrés dans les nuits noires ?
O flots ! Que vous savez de lugubres histoires !
Flots profonds redoutés des femmes à genoux !
Vous nous les racontez maintenant à la télé,
et c'est ce qui vous fait ces voix désespérées
que vous avez le soir, quand vous venez vers nous

au journal de 20 heures

nous dire : la France a peur !

avec la complicité involontaire de Victor Hugo

derrière le président
le gouvernement se mobilise...
pour les fabricants de cierges!

Pourquoi toujours finir en évoquant le sport?
c'est pour mettre en vos bourses un peu de réconfort:
Une nouvelle étoile dans le monde tennistique
équipée par une marque vraiment très sympathique

Adrian Mannarino
contemplez la bien vite elle risque d'être filante
comme le pôvre Casquette qui vit une mort lente,
ou comme Paul Henri
qui a besoin d'un psy.
Et puis il faut conclure par un cocorico

puisqu'un français devient grand champion de moto!

il a une bonne tête Mike Di Meglio
et si il est français, c'est pas un rigolo.