TSAROUCHIS s'expose ο ΤΣΑΡΟΥΚΗΣ εκθέτει
je peux me dire heureux d'avoir de belles tsarouches
si je ne les avais que Διόνυσος m'enfourche!
mais qu'il choisisse l'endroit pour me la bien planter
car je ne suis pas homme à me faire enculer
Nos publications suscitent de plus en plus de réactions.
Positives ou négatives, nous les recevons avec la même "impavidattitude";
même si certaines touchent un peu Juliette qui, femme, a le derme plus sensible et plus tendre
que celui de Raphael et encore plus que celui de la vieille carne au cuir tanné que je suis.
Aussi s'effondre-t-elle quand un lecteur l'insulte en la traitant de "pute à pouète pouète"(sic),
comme elle pisse de joie lorsque H.Q. lui fait part de son
"admiration devant ses galbes magnifiques et ses poèmes délicieux;
comme ce conte de la Sybille'' (voir précédente publication) par beaucoup très apprécié.
Un "jeune" lecteur UMPapa nous dit apprécier le fait que nous soyons
"moins agressifs et moins virulents à l'égard de (son) cher Nicolas."
Sachez que nous apprécions votre retenue,
que nous saurons faire remonter notre appréciation en Haut Lieu
et que votre modération ne tardera pas à être récompensée par notre Président
qui sait si bien se montrer magnanime et généreux
même vis à vis de ceux qui eurent un temps l'audace de s'opposer à lui,
oubliant que par là c'est à la France qu'ils s'attaquaient."
Dont acte! mais je pense que le garçon a fait l'ENA "spécialité cirage de souliers"
et que, pesé le style, il est un disciple de Henri Guaino, "la plume" du souverain,
qui doit souvent prendre son propre cul pour un encrier.
D'autres lecteurs regrettent que nous ayons réduit la place que nous accordions à l'érotisme.
C'est que, voyez-vous, les températures en ce moment sont élevées
et les nuits brèves réduisent le temps des voluptueux ébats;
lors mieux vaut n'y point trop penser.
Et puis je reprends à mon compte le "mot" de Céline - Louis Ferdinand, pas Dion!-
"j'ai trop joué, trop sauté ! maintenant j'imagine; mais même cela me fatigue."
j'écrirai aussi que "quand le corps est las et usé on se console en se disant qu'on a une âme".
Faire croire à l'être humain qu'il n'est pas qu'un tas de chair et d'os
est peut-être la seule raison d'être de l'âme.
Certains vont même jusqu'à croire que l'ame a une vie en dehors du corps,
et après la disparition de ce dernier!
Je ne porterai aucun jugement de valeur sur cette superstition.
Moi qui voulais me pencher sur le sexe voilà que je me mets à philolosopher...
Charles-Henri de C. s'étonne
"que vous n'ayez pas sauté dans vos τσαρουχιά pour visiter le peintre Τσαρουχής" (1910-1989)
pertinence de l'observation; promptitude de la réaction:
petite visite "haïkuchée"(approximativement, il ne s'agit que d'un jeu)
influence théophilienne
jeunesse troublée
une oeuvre cherche son sexe
la maison d'Egine
Yannis t' y a-t-il aimé
souviens-toi Ginette
On
les r'trouve en raccourci,
Dans
nos p'tits amours d'un jour,
Toutes
les joies, tous les soucis
Des
amours qui dur'nt toujours!
C'est
là l'sort de la marine
Et
de tout's nos petit's chéries.
On
accoste. Vite! un bec
Pour
nos baisers, l'corps avec.
Et
les joies et les bouderies,
Les
fâcheries, les bons retours,
Il
y a tout, en raccourci,
Des
grands amours dans nos p'tits.
On
a ri, on s'est baisés
Sur
les neunoeils, les nénés,
Dans
les ch'veux à pleins bécots,
Pondus
comm' des oeufs, tout chauds.
Tout
c'qu'on fait dans un seul jour!
Et
comme on allonge le temps!
Plus
d'trois fois, dans un seul jour,
Content,
pas content, content.
Y'
a dans la chambre une odeur
D'amour
tendre et de goudron.
Ça
vous met la joie au coeur,
La
peine aussi, et c'est bon.
On
n'est pas la pour causer
Mais
on pens', même dans l'amour.
On
pens' que d'main il f'ra jour,
Et
qu'c'est une calamité.
C'est
là l'sort de la marine,
Et
de tout's nos petit's chéries.
On
s'accoste. Mais on devine
Qu'ça
n'sera pas le paradis.
On
aura beau s'dépécher,
Faire,
bon Dieu! la pige au temps,
Et
l'bourrer d'tous nos péchés
Ça
n'sera pas ça; et pourtant
Toutes
les joies, tous les soucis
Des
amours qui dur'nt toujours,
On
les r'trouve en raccourci
Dans
nos p'tits amours d'un jour. Paul Fort
un parfum d'ouzo
peut-être une femme passera
attendre la vague
passion des garçons
une odeur de sueur triste
la marine à terre
rares et jolies filles
les fruits murs mais défendus
gars mélancoliques
boire danser pour oublier
c'est dur d'oublier
on oublie jamais la mer
où est la beauté?
le bout du pinceau trop mou
le mâle ambigü
Διόνυσος désespéré
μπα! encore un verre
δυστυχώς! l'oubli est loin
l'archange Janvier
parent du Janvier de la
rue Poliveau? όχι
les doux angedrogynes
pour toute une année
voler dans les plumes
-Là, tu ne crois pas avoir été un peu loin? il y en a qui vont se gratter la tête...
-ça n'a jamais fait de mal à personne! et ça leur changera des couilles
-Ce que tu peux être vulgaire, par moment, mon pauvre Zαν !
-Ce que vous pouvez être bégueules, par moment les filles!
Mais lâchons TSAROUCHIS - son oeuvre manque par trop de FEMMES-
et revenons aux observations de notre lectorat distingué:
Une unanimité favorable se fait dès que nous traîtons du théâtre; cela n'a rien que de très naturel
car le théâtre est l'art même de l'harmonie, du rassemblement des êtres humains,
de leur communion en face et avec une oeuvre qui leur est offerte.
C'est sur les gradins de pierre des théâtres antiques que l'on peut le mieux jouir de ce plaisir partagé
et, en particulier, à Epidaure où le son se répand, généreusement et également sur tous les spectateurs
on est à l'opposé du théâtre à l'italienne où, selon qu'on se trouve à l'orchestre au poulailler ou dans une loge
-quoi de plus abominable qu'une loge dont le seul intérêt qu'elle présente est de pouvoir y flirter
ou plus si plus d'affinités et de la souplesse-,
on ne peut voir la même pièce; parfois même on ne la voit pas du tout.
Dans le théâtre antique, en revanche, tous les regards les écoutes les intérêts
convergent vers un même point:
l'acteur, en l'occurence, duquel repartira la parole attendue et entendue par tous
dans un même lieu et un même temps.
Bien sûr, par la suite, le message deviendra ce que chacun voudra en faire
en fonction de sa sensibilité et de sa culture.
Ce qui vaut pour le théâtre vaut également pour la musique, la danse, le chant,
tant qu'ils sont des spectacles vivants.
Une
heure et trente quatre minutes
environs
après mon endormissement,
je fus réveillé par une multitude de chats et de chiens
qui sortaient des murs de la maison
et s’installèrent sur la terrasse
dans un grand vacarme d’aboiements et de miaulements.
Il fallait bien que je les chasse.
Leur présence en ce lieu à cette heure risquait de gêner
les belles de nuit et de rêve
qui ont pris l’habitude de me rejoindre
pour que je leur lise les petits pouèmes que m’inspirent les σβάρνes
de BK.
Il arrive parfois que, lorsqu’un texte leur plait, certaines m’accordent des
grâces.
Mais avant de me lever,
je dois d’abord desserrer l’étreinte tendrement voluptueuse de ma délicieuse
compagne
en essayant de ne la point réveiller.
Ce n’est point si facile car ces bras sont puissants
et nos corps nus, gourmands de sensualité, lovés l’un contre l’autre,
résistent à la séparation. Enfin, puisqu’il le faut…
c’est aussi douloureux que l’extraction d’une dent de sagesse.
Et
je me rue sur la terrasse afin de mettre en fuite les importuns animaux.
Le calme revient dans la nuit épidavrienne.
Je n’entends plus que l’intermittent hululement de la hulotte
et quelques sifflements d’oiseaux aussi insomniaques que moi.
Et maintenant que faire ?
Résoudre l’énigme de la présence de chats et de chiens
à l’intérieur même des murs de l’appartement
me parait un peu difficile à 2h du
matin…
La deuxième idée qui me vient est sexuelle !
Mais ma délicieuse compagne, que mon agitation a tout à l’heure réveillée,
dort maintenant de nouveau profondément ;
d’autre part je n’ai aucun goût pour l’onanisme.
Ne reste plus que la possibilité d’une page
blanche
dont le noircissement m’hypnotisera peut-être.
Pour écrire il faut :
a) convoquer quelques
souvenirs
b) titiller certaines
impressions
c) inventer des espérances.
Et à la fin de la page, je dors !
a) je me
souviens qu’Estelle
n’était vraiment pas belle
avec ses grosses mamelles
mais qu’elle était gentille
elle enlevait ses guenilles
et s’enfilait ma quille
surtout elle criait bien
ça f’sait peur aux voisins
c’était pour faire accroire
que j’valais mieux qu’une poire
b) je crois
que je vais fatiguer
à gribouiller ce beau papier
mes yeux se ferment ma main mollit
dans un instant serai-je au lit ?
c) je sais
je sais le jour viendra
où enfin elle apparaîtra
dans sa
nudité reposée
affamée de nouveaux baisers
Et à la fin de la page, dors-je ?
tout en acrostichant
avant d’aller coucher
et ceci en chantant
Insalubre sommeil
Somme des obsessions
Nie les réalités
sites amis:
www.desmos-grece.com
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et pour voir du beau:
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chers mécènes, ray.ban rolex société généreuse
nous espérons que les vacances ne vous empêcheront de respecter les échéances...