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MOPOPOPO
17 mai 2008

la prison monde

tsarouches
Rien ne vaut des tsarouches pour écraser la merde
si ce n'est ma devise que Dionysos me perde!

Et maintenant bien tsarouchés
faisons un petit tour dans la cour du grand pénitencier qu'est le monde
c'est l'heure de la promenade
entre les quatre murs couverts d'étranges lucarnes
dégueulant d'horribles images de la planète
et de ses "monstres":

CaligulaTanShweKrasozyKyaingKyaingUrribeFourniretBushNéronAdolfNapoléonκτλ

s_ismechinois

Voilà qu'un messager interrompt la promenade
Il est bien opportun: je me rendais malade...
Il porte le message d'un ami aquitain
qui semblerait atteint d'un virus importun.
j'en réfère à Juliette; nous cherchons un remède;
Et si nous essayions ποιησηθεραπια?
"Poésiethérapie"! j'ai trouvé! eh! βρηκά !
Ainsi cet ami écrivait
en citant Du Bellay

Las, où est maintenant ce mépris de Fortune ?
Où est ce cœur vainqueur de toute adversité,
Cet honnête désir de l'immortalité,
Et cette honnête flamme au peuple non commun?
....
De la postérité je n'ai plus de souci,
Cette divine ardeur, je ne l'ai plus aussi,
Et le Muses de moi, comme étranges, s'enfuient.

Quand on a le bourdon on est pas trop aidé
alors je répondis pour tenter de l'aider

Joachim, du balai ! Remballe ton pestimisme
Place au mopopopouète! et à son optimisme

Sois toujours le plus fort et méprise Fortune!
  ton cœur encore vainqueur  écrase l'adversité,
mais qu'as-Tu donc à foutre de l'immortalité,
quand ton honnête femme est sous toi sur la hune ?

Il y a de doux plaisirs le soir sous la nuit brune
Que Ta Muse te donne, alors qu'en liberté
Dessus le vert tapis de l'Herbe frais coupé
Tu la mènes danser sans dépenser une tune.

Maintenant la Fortune est  servante de toi,
Et ton coeur, qui se saoule volontiers avec toi,

Oublie les mille maux et regrets qui l'ennuient.

De la postérité tu n'as plus de souci,
Et la divine ardeur, Tu la sens qui grossit,
Quand Ta Muse toute nue t'ouvre d'amour son puits.

ohcalc10

 parce que le PS lui fait aussi souci
je lui ai ajouté le 4 1 que voici:
 

De tout cela point n'aie de trouille
vide gentiment ta paire de couilles
et si le PS te les casse
ça polluera pas l'herbe grassse


Sautant sur l'occasion que je venais d'ouvrir
Juliette nous propose d'ouzoter Louise la B.
qui lui est apparue, un soir, réincarnée

Louise_Bourgoin_05

faites-lui le plaisir de lire ses doux délires: 

Ô longs désirs, ô espérances vaines,
Tristes soupirs et larmes coutumières
À engendrer de moi maintes rivières,
Dont mes deux yeux sont sources et fontaines ! 
Ô cruautés ô durtés inhumaines,
Piteux regards des célestes lumières,
Du coeur transi ô passions premières
Estimez-vous croître encore mes peines ? 
Qu'encor Amour sur moi son arc essaie,
Que de nouveaux feux me jette et nouveaux dards,
Qu'il se dépite et pis qu'il pourra fasse ; 
Car je suis tant navrée en toute part
Que plus en moi une nouvelle plaie
Pour m'empirer, ne pourrait trouver place.
                              Louise Labé
 

Ô long désir, ô excitation saine
Tendres soupirs et fuites coutumières
à trahir de moi toutes envies légères
Entre mes cuisses ruisselantes fontaines !


Ô voluptés des folles prétentaines
Joyeux regards sur de beaux hémisphères
Du cœur ravi ô passions premières

De grand désir vous dilatez mes veines 

 

Qu’encore Amour en moi son goujon plonge
Que de nouveaux jeux joue avec son dard
Qu’il ne débande et tant qu’il pourra fasse 

Car je suis tant comblée en toute part
Que chaque fois que près de moi s’allonge
Nouvel amant, il n’y a plus de place!

                            Juliette

 

Quand j'aperçois ton blond chef, couronné
D'un laurier vert, faire un luth si bien plaindre
Que tu pourrais à te suivre contraindre
Arbres et rocs ; quand je te vois orné, 
Et, de vertus dix mille environné,
Au chef d'honneur plus haut que nul atteindre,
Et des plus haut les louanges éteindre,
Lors dit mon coeur en soi passionné :

Tant de vertu qui te font être aimé,
Qui de chacun te font être estimé,
Ne te pourraient aussi bien faire aimer ?
Et, ajoutant à ta vertu louable
Ce nom encor de m'être pitoyable,
De mon amour doucement t'enflammer
?
                          Louise Labé

 

 

 

 

 

 

 

Quand j’aperçois ton gland décalotté
Rouge point vert et son rut ne pas feindre
Tant qu’il pourrait à l’adorer contraindre
Les plus farouches ; quand je le vois bander

Et s’allonger de près d’un quart de mètre
Au fond de moi, que nul n’avait atteint
Dont les mérites sont à jamais éteints,
Lors dit mon cœur : c’est toi qui est mon maître !

Tant ce beau membre me fait te préférer
Et si certains veulent rivaliser
Avec ceux-là je ne veux pas baiser.

Et ajoutant à l’engin admirable
Ton doux sourire te rend si adorable
Que je me sens toujours toute embrasée.
                                                       Juliette

juju
embrasée?
mais moins faussement pudique que "la
Louise"


Il nous faut remercier, pour nous avoir en quelque sorte "labéliser", l'Ecole normale supérieure

enfin voilà comment s'est trouvé allégé
le sujet sur lequel je m'étais embarqué.

sites amis:

http://www.neorhino.caResistanceLudique

http://www.ampelosophisme.over-blog.comAristog_nes_3

  http://www.avenir-geopolitique.net
http://www.sarkostique.over-blog.com

http://www.street-trash.org

http://www.le-monde-pluriel.eu

et pour voir du beau:
http://www.alainlestié.free
http://www.crazydoc.canalblog.com
http://www.lagalerie.be/micheljamsin

http://www.20six.fr/atanane

http://www.villepin.over-blog.com   


et n'oublions pas notre fidèle mécène dans la difficulté sg

 

 
 
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  • le MOuvement POur une POlitique POétique s'active pour introduire la poésie en politique, seul moyen de remettre de l'harmonie et de la liberté dans cet univers de brutes! Et puis DES SOURIRES DE RAGE!
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