LASSAH LASSANT
d'abord je vous prie de m'excuser pour les fautes
qui émaillaient l'article ο Ευαγγελισμός της Θεοτόκου
écrire dans deux langues et avec alphabets différents exige
une concentration qui souvent me fait défaut.
Lassah hélas!
je me doutais que le Tibet ne laisserait personne indifférent
c'est une cause facile à plaider en occident
tant sont séduisants les gentils hommes jaunes
tant font rêver les hauts plateaux mystérieux
et les sommets majestueux
quelques uns cependant ont mis en évidence l'insignifiance de ces coups de gueule
avec raison...
merci à Δομήνικος pour ses caricatures
Et oui, hélas, paroles paroles, les inutiles paroles!
seul le silence est grand tout le reste est faiblesse...
je sais tout cela et que mes mots ne sont rien
mais je ne peux m'empêcher de les proférer
non pas pour la cause que je souhaiterais défendre,
mais très égoïstement, pour moi,
pour me libérer de cette sensation d'étouffement
et me cacher la lacheté d'un désengagement de vieux con.
et nous recevons ceci:
Quels sont donc les griefs des Tibétains à l’égard de la Chine
d’aujourd’hui ?
Comment se fait-il que les Tibétains et les Chinois,
deux peuples qui se côtoient depuis des millénaires,
ne parviennent pas
à s’entendre ?
La couverture médiatique se focalise sur les causes
immédiates du différend,
mais l’histoire de cet antagonisme est bien
plus ancienne.
Le modernisme capitaliste chinois est aujourd’hui pour
les Tibétains
aussi problématique que le fut par le passé la répression
étatique.
La Chine injecte des sommes faramineuses au Tibet, pour
financer
des lignes de chemin de fer, des routes, des infrastructures
touristiques
et payer de hauts fonctionnaires omnipotents.
On pourrait à première vue y voir l’effet du progrès.
Si Lhassa
ressemble désormais à n’importe quelle ville chinoise tentaculaire,
ce
n’est jamais, estiment beaucoup de non-initiés, que le prix de la
modernité.
Mais les retombées matérielles de cette modernisation
échappent totalement aux Tibétains.
La grande majorité d’entre eux
vivent dans des zones rurales
à peu près aussi vastes que l’Europe
occidentale,
avec leurs troupeaux de yacks, de moutons et de chèvres,
vivotant tant bien que mal sur des lopins dont les limites ont été
tracées au cordeau
il y a plusieurs décennies par des bureaucrates
chinois
qui refusent de réviser ce cadastre à mesure que les familles
s’agrandissent
et que de nouvelles familles se forment.
La pauvreté est
endémique chez les Tibétains,
même si les moyennes statistiques
établies sur des provinces entières,
mêlant l’expansion urbaine et
l’état d’abandon des campagnes,
prétendent que le niveau de vie a
augmenté.
La dernière menace en date qui plane sur les modes de vie
tibétains
s’est parée des atours de l’écologie.
Sous prétexte de
protéger les cours supérieurs des grands fleuves chinois
– le Yangtsé
et le Fleuve jaune –,
des milliers de nomades tibétains ont été
expulsés de force de leurs terres
et réinstallés dans des villes
nouvelles misérables plantées au milieu de nulle part.
Dès lors, leur
savoir-faire et leur connaissance intime de la terre
et de la gestion
durable leur sont devenus inutiles.
Mais il est rare qu’on leur propose
une quelconque reconversion.
Désormais, les nomades sont chassés d’une
zone immense qui ne cesse de s’étendre,
pour devenir des réfugiés
écologiques sous l’allégation mensongère que,
par ignorance et
négligence,
ils seraient les grands responsables de la dégradation
d’une vaste superficie de prairies
– la deuxième du monde.
Privés par
la force de leur voix et du droit de constituer par eux-mêmes des
associations,
les nomades n’ont aucun moyen de manifester leur
attachement à leur terre,
dont ils ont maintenu pendant des millénaires
la productivité et la faune sauvage.
L’élite du Parti communiste,
essentiellement composée de Chinois urbains,
les considère comme des
gens stupides et grossiers,
n’ayant aucune éducation et aucune notion
scientifique.
Il n’existe aucun partenariat entre les autorités et les
habitants de ces terres,
car ce sont deux mondes fondamentalement
différents,
tant en termes d’appartenance nationale que d’histoire,
d’expérience et de conception du monde.
Alors vient le moment où je ne sais plus écrire
et je pense que je m'en tirerais mieux avec le dessin
mais hélas mes vieux doigts gourds ne peuvent m^me pas tenir le crayon.
merci à Δομμήνικος pour ses caricatures du prophète
et ne manquez pas son site http://www.ampelosophisme.over-blog.com
on ne peut pas rire de tout dîtes-vous?
alors cela signifie-t-il qu'il faut sur tout verser des larmes?
sur tout et sur les malheureux Tibètains
en restant langoureusement vautrés et lutinant les mignonnes
sur les plages estivales
ne serait-il pas judicieux que tous les citoyens du monde se rendent en Chine
avec pour unique bagage
un olivier à planter entre Pékin et Lassah
j'ai entendu mon vieux pote
DANI LE ROUGE*
o κοκκινοντανιελ
faire une proposition du m^me genre...
eh! Dani, les grands esprits se retrouvent!
Tous des Tibétains
Ignorant nos destins
Balançant incertains
Ebranlés par Pékin
Tous? Nous, Tibétains?
Bah! je ne voudrais pas de Lassah vous lasser,
mais avant de partir j'attache mes lacets
je demande à Juliette si elle veut m'embrasser
elle s'écrie: j'en ai marre à présent! cétacé!
un salut aux amis:
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http://www.sarkostique.over-blog.com
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http://www.le-monde-pluriel.eu
et pour voir du beau:
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http://www.lagalerie.be/micheljamsin
http://www.20six.fr/atanane
http://www.villepin.over-blog.com
et au généreux mécène sociétégénérale:
et saluons la prestation en Angleterre champions français de politique artistique(catégorie couple): sarkozy-bruni
et "god save"
* peut-être une très légère ressemblance... normal puisque nous sommes du m^me millésime