l'après dieu

21 décembre 2007

un incident technique nous a empêchés de publier

tout est maintenant arrangé
mais ce n'est grâce ni à dieu ni à krasozy*

« Et tu connaîtras pourquoi mon nom est éternel

Quand sur toi s’abattra la vengeance du tout-puissant »

Tel est le dernier message que j’ai reçu,

émanant probablement d’un érudit « biblologue »

- ne cite pas Ezéchiel qui veut -

ou d’un pulpeux tarentinophile, après la publication de mes articles sacrilèges,

auquel je répondrai plus modestement :

Au palier où il se trouve, l’athée ne peut pas croire en dieu.

Sa santé ne le lui permettrait pas.

Ou encore plus simplement : « chiche ! ».

olivier grec en décembre

A peine avais-je fini de dégoiser sur dieu et consorts, le courant

a cessé de courir et la lumière s’est délunée

nous n’étions plus éclairés que par

le regard gris bleu de la belle aux yeux bleu gris

mais qui, parce qu’ils étaient fatigués de me contempler

- il y a aussi des femmes contemplatives -,

Finirent par s’éteindre.

Privé de cette clarté qui illumine les choses

sans projeter leur ombre sur le parquet les murs le plafond

en les tordant méchamment comme le font si volontiers les regards clairs

je mis à profit l’obscurité pour anéantir

l’angoisse qu’avait fait naître la coupure

ce ne fut pas si facile

parce que même si je ne suis pas superbestitieux

la coïncidence entre cet incident technique et ma saillie athée

avait quelque chose de troublant…

mais finissons-en ! je ne reculerai pas face à l’ange !

Le technicien, accouru en urgence car il était au courant, lui,

de l’importance du travail que j’étais en train d’effectuer,

avait beau mettre toute son intelligence en branle haut de combat

pour analyser cette panne,

il ne comprenait pas d’où cela pouvait venir,

et il était lui-même profondément troublé

à un point tel que je me mis à regretter de l’avoir appelé

ce qui forcément aurait un coût

maintenant il était là

et je ne savais plus qu’en faire ni comment m’en débarrasser

l’idée me vint de l’égorger puis de faire disparaître son corps

mais, si j’avais bien des couteaux et d’excellents même,

plus tranchants que rasoirs,

je n’étais pas – et ne suis toujours pas – chimiste

et donc je me trouvais dans l'incapacité de composer un acide efficace

mais finalement je pus mettre fin à mon indécision

quand il décida d’emporter l’appareil jusqu’au grand C H O.

Pour cette fois je ne serai pas un criminel.

Et aujourd’hui je récupère enfin la machine !

Beaucoup à écrire !

Pour demain ?

en attendant lisez si ce n'est déjà fait:
Michel Onfray Traité d'athéologie ed. Grasset
incontournable!

ciel de Grèce en décembre

et allez faire un tour sur
http://www.ampelosophie.over-blog.com
c'est divin!

* Ecrire sarkozy me donnant des panaris,je suis obligé d’anagrammer son nom
et cela fait parfois karsozy ou 1/4sosie
auquel j’ajoute des lettres de noblesse avec 1/4sosie d’Iznogoud,
et même, afin de l’élever à une dignité plus haute encore : 1/4sosie d’Iznogoudbutisgod !
De sarkozy je fais aussi krasozy d’où krasozien(ne)
que me refuse le dictionnaire électronique qui voudrait m’imposer un korsakoffien(ne), même pas français.
Il n’est pas dans ma nature d’insulter qui que ce soit
même pas les gens que je ne peux pas piffer
et si je chahute un peu le patronyme d’un petit bonhomme
qui a été élu président d’un petit pays
par une poignée de petites gens abrutis
par leur petite télévision
c’est seulement pour éviter les panaris.
Mon antalgique quand j’en chope un ?
Il est michalcien et si efficace, non seulement pour le panaris dont il s’agit ici,
mais pour bien des maux que je me sens obligé de vous le révéler :

« Le panaris est une souffrance atroce.
Mais ce qui me faisait souffrir le plus c’est que je ne pouvais crier.
Car j’étais à l’hôtel et ma chambre était prise entre deux autres où l’on dormait.
Alors, je me mis à sortir de mon crâne des grosses caisses, des cuivres,
et un instrument qui résonnait plus que des orgues.
Et, profitant de la force prodigieuse que me donnait la fièvre, j’en fis un orchestre assourdissant.
Tout tremblait de vibrations.
Alors, enfin assuré que dans ce tumulte ma voix ne serait pas entendu,
je me mis à hurler, à hurler pendant des heures,
et parvins à me soulager petit à petit. »Vous n’avez plus qu’à essayer lors de votre prochain gros bobo…

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et pour voir du beau:
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