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MOPOPOPO
22 juillet 2007

vacances du mopopopoète

non, Ginette et vous qui vous étonnez du ralentissement de nos précieuses communications, le mopopopoète n'est pas en vacances ! L'idée de vacances procédant de la vacance des idées, le mopopopoète, qui n'existe quasiment QUE par et pour les idées, ne saurait pas plus prendre des vacances que se laisser prendre par elles. Il aurait même exclu ce terme de son vocabulaire, s'il n'était pas trop amoureux des mots pour en supprimer un, alors même qu'il a tant de plaisir à en inventer de nouveaux; dernier mot introduit dans son vocabulaire : peurrer remplaçant élégant et économique de "avoir peur" "je n'espère rien, je ne peurre de rien, je suis libre" (KAZANTZAKI) et qui entraine naturellement apeurer en place de "faire peur" "la dérive droitière des sociétes modernes apeure l'humaniste essentiellement gaucher" (jyg). Pour le mopopopoète les femmes et les mots sont ce qu'il y a de plus précieux dans l'existence, les premières lui inspirant les seconds, et ce serait pour lui la négation même de son existence que de sacrifier sur l'autel du matérialisme ultra libéral à la mode une seule des unes ou un seul des autres! (çà c'est le genre de phrase dont raffole Ginette).
Et tiens, puisqu'il est question de femmes et que ces êtres adorables souvent préfèrent aux mots les fleurs, offrons leur quelques fleurs du jardin:
23_10_06_027   cheznous2pascale_008   fleurs_009   fleurs_019
Donc pas plus qu'il n'y a de printemps pour Marnie, il n'y a pas de vacances pour le mopopopoète; mais est-ce à dire pour autant que le mopopopoète travaille sans cesse? Et bien, NON! et non seulement le mopopopoète ne travaille pas "sans cesse" mais il ne travaille PLUS DU TOUT! du moins n'exerce-t-il pas d'activité correspondant à ce que le commun des mortels appelle travail. Un jour il a décidé, comme çà,
de virer la valeur travail de son échelle où elle n'avait que très rarement tenu le plus haut barreau. Qu'est-ce donc qui a pu l'amener à prendre une décision aussi périlleuse? La fréquentation des philosophes antiques et son adhésion à la nouvelle ampélosophie telle qu'elle est enseignée par le maître sage Aristogènes de Pessac sur son site http://ampelosophie.over-blog.com.
A propos d'ampélosophie. Quoique le maître sage de Pessac se refuse avec raison à enfermer les mots dans des définitions étroites et parce que nous avons des lecteurs dont Charles Henri, qui nous a envoyé une sienne photo, des fois que certaines lectrices japoniaises ( car le mopopopo est connu jusqu'à l'autre versant de la Terre! (cf GOOGLE) ) serait intéressée par sa modeste personne
                                                  ________006

envoyez vos coordonnées, nous les lui transmettrons...
qui veulent absolument des définitions claires pour certains termes par nous employés,
nous vous proposons aujourd'hui :

ampélosophie : (du grec αμπελια: la vigne et σοφια: la sagesse) sagesse que l'on acquiert au milieu de la vigne ou en consommant sans modération ses produits. Ne pas confondre avec "l'embellie de Sophie" obtenue après des heures de maquillage de TOUT le corps.
ampélosophe : celle ou celui qui recherche ou adhère à cette sagesse. "Η Μεγάλη Πασχαλιτσά et Αριστογένες sont deux grands ampélosophes, elle par sa quête, lui par son adhésion uhu." (Histoire des philosophes post modernes).
ampélophilosophe : ( du grec φιλειν: aimer) 1) Celle ou celui qui use par plaisir de cette sagesse. 2) Celui ou celle qui est amoureux(se) d'un(e) ampélosophe. "Dès qu'elle rencontra Aristogènes, la charmante Mado se sentit devenir ampélophilosophe" (Vigile:De viris illustribis).
ampélophyllophilosophe : ( grec φυλλο: sexe) celle ou celui qui éprouve une attirance pour le sexe de l'ampélosophe (M ou F). "Elle lui fit vite comprendre qu'elle était aussi une ampélophyllophilosophe, et avant la philosophie ils commencèrent par la chose" (Pascale:"Le Virus Humain").
J'espère avoir apaisé quelque peu la soif de connoissances de nos lectrices et lecteurs étrangers, et de Charles Henri, sans trahir la pensée du grand inspirateur de l'ampélosophie, ARISTOGENES de PESSAC, et sans avoir à encourir les foudres de notre redoutable censeur correcteur ο Αγιος Νεκταριος.

Après cette brève mais utile leçon de langue
je vous propose de vous détendre
en lisant un petit pouème;
(je vous rappelle que la poésie se lit à haute voix)
allégeance_de_lang

Me voici revenu sur un de mes terrains de prédilection : la POlitique
et lorsque l'on arrive en un tel terrain miné, il faut prendre des précautions
au risque de tout faire sauter tant parait fragile le petit peu d'équilibre qui reste dans ce monde.
Oh, une belle explosion finale ne serait pas pour déplaire au mopopopoète qui est fondamentalement anarchiste comme l'était le formidable Sandor Petofï ( 1823-1849 ) auteur de ce magnifique poème rageur :
Le fol
Que me dérangez-vous?
Partez ! Laissez-moi !
J'ai du travail, moi. Ca presse.
Je tresse un fouet en lanières de flammes
En rayons de soleil.
J'en battrai les vivants !
Ils crieront de douleur pendant que je rirai.
N'ont-ils pas ri pendant que j'avais mal?
Ha ! ha ! ha !
Telle est la vie, pardi ! Les uns hurlent,
Les autres rigolent,
Et la mort seule impose le silence.
Une fois déjà je mourus :
Ceux qui avaient bu mon vin
Empoisonnèrent aussi
L'eau à laquelle j'étais réduit.
Et que firent-ils pour maquiller leur crime ?
Quand je fus là, étendu,
Ils se penchèrent sur moi, les yeux remplis de larmes.
Je voulus alors me lever d'un bond
Et leur trancher le nez d'un coup de dents;
Eh bien, non ! me dis-je, pas çà ! Il y a mieux :
Qu'ils gardent plutôt le nez pour mieux humer
Comment je pourris, et que l'odeur de ma pourriture
Les prenne à la gorge jusqu'à complète suffocation !
Ha ! ha ! ha !
Savez-vous bien où ils m'ont enterré ? En Afrique.
Ce fut ma chance,
Car une hyène en creusant mit à nu ma tombe.
Cette bête fut mon seul bienfaiteur.
Hélas ! cette bête elle-m^me, je l'ai trompée.
Elle aurait voulu dévorer mon sexe;
Mais moi je lui offris mon coeur
Il était si amer qu'elle en creva.
Ha ! ha ! ha !
Eh quoi ! n'en advient-il pas toujours ainsi
De ceux qui font du bien à l'homme ?
Qu'est-ce donc que l'homme ?
On dit : la racine d'une fleur
Qui s'ouvre là-haut dans le ciel.
Mais c'est tout à fait faux !
L'homme est une fleur dont les racines
Sont là-bas, dans l'enfer.
Un sage m'enseigna cela,
Il était fou à lier car il mourut de faim.
Que n'avait-il volé, pillé, tué ?
Ha ! ha ! ha !
Et pourquoi suis-je en train de rire avec bruit comme ferait un dément,
Au lieu de pleurer silencieusement ?
Oui, je devrais pleurer parce que le monde est mauvais et cruel.
Dieu lui-m^me, par ses yeux de nuage
Pleure souvent, pleure de l'avoir créé.
Et m^me ces larmes du ciel, à quoi sont-elles bonnes?
Elles choient sur la terre, cette hideuse terre
Où les hommes les écrasent de leurs pieds.
Alors que devient-il ce larmoiement du ciel? De la gadoue
Ha ! ha ! ha !
O ciel, ô ciel, vieux soldat libéré,
Le soleil est une médaille sur ta poitrine,
Et les nuages sont tes habits, tes hardes ;
C'est ainsi qu'on libère le vieux soldat :
Une médaille et des guenilles,
Voilà ce qui l'attend, le vieux soldat,
Pour toute récompense d'un long service.
Ha ! ha ! ha !
Et puis encore , savez-vous ce qu'en langage humain
Dit le cri de la caille: petedett.
Il dit: attention à la femme !
La femme appelle à elle les hommes,
Comme la mer capte les fleuves...
Dans quel but ? Pour les engloutir.
C'est beau, la femelle !
Quelle bête belle
et dangereuse,
Quel douix bruvage empoisonné
Dans son gobelet tout doré !
Je t'ai bu, ô mon amour.
Une simple évaporation de ta rosée est plus suave
Qu'une mer entière de miel,
Mais une seule goutte de cette rodée est plus mortelle
Qu'un océan tout de poison.
Avez-vous jamais vu la mer
Quand la tempête la laboure
Pour y semer la graine de mort ?
Avez-vous jamais vu la tempête,
Cette paysanne hâlée
Avec, en mains, ses traits de foudre ?
Ha ! ha ! ha !
Quand le fruit est mûr, il choit de l'arbre.
Terre, tu es un fruit mûr, et toi aussi tu dois tomber.
Je t'accorde un jour encore;
Mais si demain le jugement dernier n'est pas encore venu,
Je te creuserai jusqu'en ton centre,
Et ce trou je l'emplirai de poudre
Et je ferai sauter
Le monde en l'air !
Ha ! ha ! ha !


Mais le mopopopoète épidavrien est également non-violent alors il doit gérer cette contradiction,
se poser et, faute de trouver la réponse, poser la question :
"Πώς μπορώ να καταστρέφω το κρατος χωρίς χρησιόποιώ την βια;"
"comment détruire le pouvoir sans recourir à la violence?".
Voilà encore une question sur laquelle il faudra revenir dès que l'aurore aux doigts de rose aura fait son apparition...aube_002 

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Commentaires
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  • le MOuvement POur une POlitique POétique s'active pour introduire la poésie en politique, seul moyen de remettre de l'harmonie et de la liberté dans cet univers de brutes! Et puis DES SOURIRES DE RAGE!
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