conflit social

Vendredi devant les locaux du MOPOPOPO, piquet de grève et manifestation de lecteurs frustrés et en colère; impossible d'accéder! Me voilà comme un con avec plein d'IDEES dans la marmite chaude-bouillante; et bien sûr la marmite a débordé  et les zidées se sont barrées!
C'est çà le problème avec l'IDEE:rien n'est plus volatile pas même la Femme dont l'idée a souvent le comportement:
elle t'approche, t'appâte, te drague, feint de se laisser séduire, mais si,quand tu crois l'affaire faite,  tu commets l'erreur de barguigner ou d'intellectualiser ce "qui va peut-être changer ta vie... mais sera-ce dans le bon sens? et dans quel sens commencer?...κτλ", si tu hésites  sur la taille ou la couleur ou le parfum du préservatif, κτλ... bref, quand tu te décides, trop tard! elle est passée, tu l'as loupée.
Que de bons coups avons-nous ainsi ratés! que de jolies idées avons-nous laissées filer!
Donc, des idées perdues! à cause d'une grève inutile autant qu'inique puisque la revendication porte sur "l'augmentation des rémunérations assortie d'une réduction du temps de travail" alors qu'il n'y a ni rémunération ni travail (collaborer au MOPOPOPO étant considérer comme un plaisir); on ne saurait augmenter ou réduire ce qui n'existe pas -point n'est besoin d'être eunuque pour savoir cela-. C'est ce que je suis revenu leur expliquer ce samedi:
"Camarades! Travailleuses! Travailleurs! Pour vôtre labeur / vous ne recevez rien / et vous revendiquez pour gagner plus?!/ Mais comme je l'ai déjà expliqué dans d'autres circonstances, si moins que rien c'est pas grand chose / c'est, surtout, toujours rien! / Et ceux qui pensent que plus que rien pourrait être mieux que rien / sont englués dans un profond marécage d'erreurs d'où ne pourront les tirer / ni la volonté du peuple / ni la force des baïonnettes!/ Pour sortir de là vous ne pouvez compter que sur votre jugeotte!".
Tels furent les mots qui franchirent éloquemment la barrière de mes dents -que je venais de brosser pour la première fois depuis Troie - et qui sûrent convaincre les grévistes de lever les piquets. J'ai enfin pu pénétrer dans ce sanctuaire de méditation que constituent nos bureaux,

et me mettre en tenue et en position de réflexion, sous le regard vif de mes collaboratrices et de mes collaborateurs -de ces derniers je me méfie lorsqu'ils me regardent ainsi-, et après avoir prononcé la formule rituelle que m'a apprise Δομινικος :

(http://ampelosophie.canalblog.com )
''qu'es pa badut gouyat aquet mati"

nettoyé mon plan de travail des parasites que nous nommons ici "crottes sarkosiennes" -je précise, à l'intention des sarkolandouilles et de Ginette,  qui va encore nous faire un caca nerveux sous prétexte que je maltraîte les animaux,  que l'un de ces monstres est sarcophage (du grec σαρξ:chair) à peine moins nuisible que le nanofurher sarkozy. Ce soir après le boulot η Μεγάλη Πασχαλιτσα m'en fricassera une douzaine car comme aurait pu l'écrire un poète occitan renaissant:
"plus me plait fricassée de mouches que cassage de couilles".
maintenant qu'un désordre juste est rétabli, je peux enfin offrir à la reflexion du lecteur -et futur électeur (?)- une deuxième mesure, figurant au programme du MOPOPOPO, tirée par l'innocente main de η Μεγάλη Πασχαλιτσά:

ABOLITION_DE_LA_PEINE_DE_VIE cliquez ici

Et pour finir par la touche POétique qui tant plait à Ginette et fait qu'elle nous pardonne nos dérives langagières et certaines images qui choquent sa pudeur protestante et puritaine ("je n'entrerai pas sur ce blog tant qu'il n'aura pas été nettoyé des textes grossiers et des images indécentes que vous y présentez"
me fait-elle savoir par courriel):

Deux_mouches_au_paradis cliquez ici