Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
MOPOPOPO
26 juillet 2009

d'Athènes à Epidaure "αριστερά" à gauche

Pour marcher sur les greens on garde les tsarouches
tsarouches
après 76 trous Διόνυσος prend une douche

1a
Tom WATSON passe à 2 cms de l'exploit: un putt un tout petit peu court au trou 72!
Cink n'attendait que cela. Et, en quatre trous de play-off, il vient à bout du héros fatigué
que nous hommageons une dernière fois

Trop court Toi Tom  la chose est impensable
On a du mal à croire ce final incroyable
Mais Tu restes pour nous un golfeur formidable

N'insistons pas trop sur le golf que certains considèrent comme un sport de voyous et de prolos
et laissons une petite place à la très aristocratique bicyclette:

CONTADOR
QU'ON T'ADORE
CONS T'ADORENT
1tournb
d'accord, mais ça ne méritait pas mieux.

Maintenant nous vous proposons un autre sport:
une petite balade dans l'extrème gauche athénienne

casse_vitre_ath_nes

Grêce : Giorgos Voutsis-Vogiatzis
 Avril 2009, le procès contre le compagnon Giorgos Voutsis-Vogiatzis       
concernant un braquage de banque en 2007 a eu lieu à Athènes.
Juste après le braquage, Giorgos a été appréhendé
par un chauffeur de camion qui a aidé la police à l’arrêter.
Giorgos était accusé de « braquage armé » et « possession d’explosifs »
(lors de son arrestation, les policiers ont trouvé une grenade).
Giorgos a été condamné à 8 ans de prison au total,
dont 7 pour le braquage et 1 pour la grenade.
Giorgos ayant déjà purgé 18 mois en préventive
et ayant travaillé en prison (chaque journée de travail compte double),
tous calculs faits, il pourrait sortir début septembre en conditionnelle (3/5 de la peine).
Pendant la première journée du procès, deux prisonniers ont réussi à s’évader du tribunal.
La police était tellement fixée sur la présence de plus de cent anarchistes
qu’apparemment ils faisaient moins attention aux autres…
Au cours des mois des mois de novembre et décembre2009,
des dizaines d’attaques incendiaires et autres en Grèce
ont été revendiquées en solidarité avec Giorgos.

« Avec la violence comme élément structurel,
le système organise l’ignorance et se fortifie à partir de ses renégats.
La violence est partout.
Elle est dans les petharxika (1), dans les punitions et les cellules d’isolement.
Sur le plan de la ville et dans la guerre.
Au journal télévisé et dans les annonces publicitaires.
Dans la police meurtrière et dans le saccage de l’environnement.
Dans les jeux vidéo et dans les institutions pour mineurs.
Monsieur le président, combien vaut, selon ta démocratie,
la vie d’un braqueur et combien pour celle d’un policier ?
Combien vaut la vie d’un prisonnier dans ta démocratie moderne
et combien celle d’un directeur de prison ?
Combien vaut la vie d’un juge réputé ? et combien celle d’un maudit immigré pauvre ?
Il va de soi que la vie humaine a un autre prix
quand le mort est un défenseur de la classe dominante
.
Pourtant leprix des balles est le même.»

Giorgos Voutsis-Vogiatzis
tetemeacoupat
NOUS DEVRIONS NOUS ARMER
AVEC TOUTE LA FORCE DE NOTRE EXISTENCE.

Les jours du consentement, des promesses, de la compréhension
et de la complaisance semblent être toujours plus comptés.
La dictature de l’économie maintient le silence en utilisant différentes armes.
Les assassins avec leurs mitraillettes au coin de la rue,
la richesse des patrons derrière les portes sécurisées et les gardiens,
les antidépresseurs qui promettent le bonheur,
les diffuseurs de nouvelles qui suscitent et jouent sur la peur…
RIEN NE TUE DE MANIERE PLUS DEFINITIVE
QUE SE CONTENTER DE SAVOIR JUSTE SURVIVRE.

Nous le sentons depuis longtemps. Nous le savions très bien. Décembre nous l’a confirmé.
Sur le fil du rasoir. Il n’y a pas de vie sans la sérénité de derrière les barricades,
sans les rues dépavées, sans le feu dans les centres commerciaux,
sans le pillage d’un supermarché, sans le saut derrière le comptoir d’une banque…

LIBERTÉ POUR L’ANARCHISTE GIORGOS VOUTSIS-VOGIATZIS"

1Z
le film de Costa Gavras est toujours d'actualité !

(1) Punitions administratives infligées aux prisonniers pour raisons de désobéissance
ou de mauvais comportement dans les prisons.


Une lettre de Giorgos Voutsis-Vogiatzis

Ce matin-là, tout était prêt pour aller piocher dans les caisses de la Banque Nationale.
L’adrénaline au maximum, les aiguilles des minutes marquant le compte à rebours,
on marchait, avec les pistolets chargés,
comme des citoyens insoupçonnables qui retournent dans leurs cryptes cachées.
Les jours devennaient des heures, les heures devenaient des secondes.
Le monde du travail s’inclinait devant mes pas
et le sentiment de l’illégalité procurait un soupçon de liberté totale.
Estce qu’il existe quelque chose de plus beau ?
Plus beau que ces quelques secondes capables de libérer ton existence ?
Tu te sens un étranger dans la ville. Tu es un étranger pour elle.
L’architecture de la légalité ne te convient pas et tu le sais.
Tu es tendu. Tu désires la déviation. Tu es la déviation.
L’organisation du silence est brisée par son refus.
La monotonie te laisse complètement froid.
Ou tu fais partie du problème ou tu fais partie de la solution.
Tu te rappelles ?
Le travail te promet «tout».
Ethique, socialisation, argent.
Il te donne en échange le droit de consommer.
Pour racheter le temps perdu en images.
Tu as une dernière possibilité de jeter ton flingue.
Retourner sur tes pas et engager un flirt avec le travail.
Les secondes gèlent.
Tu fermes les yeux et tu éprouves un désir : tout arrêter.
Ta carte d’identité ne te pèse plus.
Tu allumes une cigarette.
Une voiture de police passe dans la rue.
Tu es prêt.
Plus prêt que jamais.
Tu vérifies une dernière fois et tu essayes d’éviter les foules et les caméras.
Il est temps.
Les cagoules sont baissées et lespectacle commence.
Les portes s’ouvrent facilement et les clients se transforment en figurants.
Dans le film le plus court de leur vie.
Tu te mets en position, tu te concentres,
tu observes, tu regardes ta montre, tu surveilles et
tu te retournes.
Tu cours, rien ne te suit sur le moment. Le temps est aboli.
Tu veux dire à voix haute à tous ce qu’il y a à savoir.
Ce n’est pas l’argent.
C’est le sentiment de libération et la respiration claire de ta fuite.
 Celle des minorités enragées.

Giorgos Voutsis-Vogiatsis

MOPOPOPOCULTURE

fest_pi2

Nous attendions avec une vive curiosité le spectacle réalisé par Amos Gitaï
sur un texte de Flavius Joseph, avec Jeanne Moreau
ο πόλεμος των υιών του φωτός κατά των υίων του σκότους
le combat des fils de la lumière contre les fils de l'ombre
1epid
Jeanne Moreau présentée ici comme
"la plus importante comédienne au monde"
hélas! αλλίμονο! quelques jours avant la représentation
on nous en apprend l'annulation en raison de l'état de santé de Mme Jeanne.
Mais quelques heures après, autre version:
un différent intervenu entre les Israeliens, en particulier entre l'ambassade et Amos Gitaï
ce dernier étant un opposant farouche à Nettanyahou

benyamin_netanyahou_nicolas_sarkozy_israel
"fais gaffe à ta santé, Nico! foi de Benjamin"


Alors puisque une fois encore la politique a cassé l'art,
nous nous rabattons sur un spectacle construit autour des Monstres Ravissants de RITSOS
-dont vous pouvez lire quelques poèmes publiés sur ce golb les 1 et 6 mars 2008 (archives)- 
dans une belle mise en scène de Δημήτρης Μαυρύκιος
astucieusement et harmonieusement intégrée dans le joli cadre du "petit théâtre d'Epidaure"

1epid_005
et servi par des comédiens remarquables
1epida
tous les ingrédients sont réunis pour faire apprécier
la très complexe personnalité de Ιάννης Ρίτσος
cet "éternel enfermé" -sanatorium, camps de déportation, prisons- débordant d'amour.
Rien n'entrave jamais le poète utopiste
Il a toutes les forces, et celles des pessimistes
Terrassant des démons depuis toujours en lui,
Serrant  ses pauvres doigts pour y boire la vie.
On ne sait pas pourquoi, comment on peut survivre
Sans croire jamais en rien, incrédule à être ivre.

Et nous, les "sans soucis", finissons la soirée en savourant un délicieux lapin sanguinolant

1epid_010

car ainsi sont nos vies: pleines de contradictions et de futilités...

Dernière minute:

tristefillon
celui-là, même pas besoin de le "faker", chère Karine
F
rançois ce soir est triste, ça se voit à sa lippe.
Il doit, à lui tout seul, se battre contre la grippe.
Le nanofourreur l'a, lâch'ment, laissé tomber
Les virus c'est pour lui et la Roselyne B !
On apprend à l'instant que le "roi" est malade !
Ne nous réjouissons pas, si c'est une galéjade...

1fifillon_municipales

une vodka, François, pour retrouver le sourire ?

abso

Mais attention à la précipitation:
1sarkerleroux
merci Kerleroux
la "lanterne" est proche du Val de Grâce

Ouzo___plomari

un ouzo, Sarkubu ? ce serait bon pour ce que tu as...

gorgone________igyRhinoNiki

Juliette, PapyFerabéton, ChériBibi et Ledif Trocas
ont rédigé cette page.

Publicité
Publicité
Commentaires
H
c'est une vérité,mon commentaire n'espas approprié ici,mais ne pouvant décidemment point trouver accès au blog de Clémence,je viens saluer la verve incroyable de vos réparties,non dénuée d'humour .Quelle belle vivacité de plume!...<br /> Hécate
J
Si tous les gars du monde, se prenaient pour des hommes, on aurait vite fait de foutre dehors, tous ces incapables qui nous gouvernent.<br /> Salut et Fraternité l'ami.
L
Sans vouloir excuser ces actes extrèmes ni, encore moins, faire l'apologie du terrorisme, il nous parait important de comprendre ce qui pousse ces gens à de telles actions. C'est sur cette voie que nous nous sommes engagés. <br /> La répression n'a jamais été et ne sera jamais une solution.<br /> Le chemin vers la paix passe obligatoirement par une analyse approfondie des causes...<br /> Merci Sixtine de nous y aider.<br /> C'est ce que nous continuerons de faire, en toute humilité.
S
La lettre de Giorgos me rappelle un texte de Bernard-Henri Lévy concernant l'action kamikaze au Pakistan... Où, comment une jeune femme s'est levée comme chaque matin pour se rendre à l'université,réalisant pour la dernière fois les gestes de la vie courante, avant de se faire exploser dans le bus quelques heures plus tard...<br /> Avec ce que cela implique concernant la notion de choix/destin et sa dimension tragique !<br /> Pour le reste, le sourire... en coin, reste de mise ! Amicalement.
MOPOPOPO
  • le MOuvement POur une POlitique POétique s'active pour introduire la poésie en politique, seul moyen de remettre de l'harmonie et de la liberté dans cet univers de brutes! Et puis DES SOURIRES DE RAGE!
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
Publicité