d'Athènes à Epidaure "αριστερά" à gauche
Pour marcher sur les greens on garde les tsarouches
après 76 trous Διόνυσος prend une douche
Tom WATSON passe à 2 cms de l'exploit: un putt un tout petit peu court au trou 72!
Cink n'attendait que cela. Et, en quatre trous de play-off, il vient à bout du héros fatigué
que nous hommageons une dernière fois
Trop court Toi Tom la chose est impensable
On a du mal à croire ce final incroyable
Mais Tu restes pour nous un golfeur formidable
N'insistons pas trop sur le golf que certains considèrent comme un sport de voyous et de prolos
et laissons une petite place à la très aristocratique bicyclette:
CONTADOR
QU'ON T'ADORE
CONS T'ADORENT
d'accord, mais ça ne méritait pas mieux.
Maintenant nous vous proposons un autre sport:
une petite balade dans l'extrème gauche athénienne
concernant un braquage de banque en 2007 a eu lieu à Athènes.
Juste après le braquage, Giorgos a été appréhendé
par un chauffeur de camion qui a aidé la police à l’arrêter.
Giorgos était accusé de « braquage armé » et « possession d’explosifs »
(lors de son arrestation, les policiers ont trouvé une grenade).
Giorgos a été condamné à 8 ans de prison au total,
dont 7 pour le braquage et 1 pour la grenade.
Giorgos ayant déjà purgé 18 mois en préventive
et ayant travaillé en prison (chaque journée de travail compte double),
tous calculs faits, il pourrait sortir début septembre en conditionnelle (3/5 de la peine).
Pendant la première journée du procès, deux prisonniers ont réussi à s’évader du tribunal.
La police était tellement fixée sur la présence de plus de cent anarchistes
qu’apparemment ils faisaient moins attention aux autres…
Au cours des mois des mois de novembre et décembre2009,
des dizaines d’attaques incendiaires et autres en Grèce
ont été revendiquées en solidarité avec Giorgos.
« Avec la violence comme élément structurel,
le système organise l’ignorance et se fortifie à partir de ses renégats.
La violence est partout.
Elle est dans les petharxika (1), dans les punitions et les cellules d’isolement.
Sur le plan de la ville et dans la guerre.
Au journal télévisé et dans les annonces publicitaires.
Dans la police meurtrière et dans le saccage de l’environnement.
Dans les jeux vidéo et dans les institutions pour mineurs.
Monsieur le président, combien vaut, selon ta démocratie,
la vie d’un braqueur et combien pour celle d’un policier ?
Combien vaut la vie d’un prisonnier dans ta démocratie moderne
et combien celle d’un directeur de prison ?
Combien vaut la vie d’un juge réputé ? et combien celle d’un maudit immigré pauvre ?
Il va de soi que la vie humaine a un autre prix
quand le mort est un défenseur de la classe dominante.
Pourtant leprix des balles est le même.»
Giorgos Voutsis-Vogiatzis
NOUS DEVRIONS NOUS ARMER
AVEC TOUTE LA FORCE DE NOTRE EXISTENCE.
Les jours du consentement, des promesses, de la compréhension
et de la complaisance semblent être toujours plus comptés.
La dictature de l’économie maintient le silence en utilisant différentes armes.
Les assassins avec leurs mitraillettes au coin de la rue,
la richesse des patrons derrière les portes sécurisées et les gardiens,
les antidépresseurs qui promettent le bonheur,
les diffuseurs de nouvelles qui suscitent et jouent sur la peur…
RIEN NE TUE DE MANIERE PLUS DEFINITIVE
QUE SE CONTENTER DE SAVOIR JUSTE SURVIVRE.
Nous le sentons depuis longtemps. Nous le savions très bien. Décembre nous l’a confirmé.
Sur le fil du rasoir. Il n’y a pas de vie sans la sérénité de derrière les barricades,
sans les rues dépavées, sans le feu dans les centres commerciaux,
sans le pillage d’un supermarché, sans le saut derrière le comptoir d’une banque…
LIBERTÉ POUR L’ANARCHISTE GIORGOS VOUTSIS-VOGIATZIS"
le film de Costa Gavras est toujours d'actualité !
(1) Punitions administratives infligées aux prisonniers pour raisons de
désobéissance
ou de mauvais comportement dans les prisons.
Une lettre de Giorgos Voutsis-Vogiatzis
Ce matin-là, tout était prêt pour aller
piocher dans les caisses de la Banque Nationale.
L’adrénaline au maximum, les
aiguilles des minutes marquant le compte à rebours,
on marchait, avec les pistolets
chargés,
comme des citoyens insoupçonnables qui retournent dans leurs cryptes cachées.
Les jours devennaient des heures, les heures devenaient des
Le monde du
travail s’inclinait devant mes pas
et le sentiment de l’illégalité
Estce qu’il existe quelque chose de plus beau ?
Plus beau que ces quelques
secondes capables de libérer ton existence ?
Tu te sens un étranger dans
la ville. Tu es un étranger pour elle.
L’architecture de la
Tu es tendu. Tu désires la déviation. Tu es la déviation.
L’organisation du silence
est brisée par son refus.
La monotonie te laisse complètement
Ou tu fais partie du
problème ou tu fais partie de la solution.
Tu te rappelles ?
Le travail te promet «tout».
Ethique, socialisation, argent.
Il te donne en échange le droit de consommer.
Pour
racheter le temps perdu en images.
Tu as une dernière
possibilité de jeter ton flingue.
Retourner sur tes pas et engager un
Les secondes gèlent.
Tu
fermes les yeux et tu éprouves un désir : tout arrêter.
Ta carte
Tu allumes une cigarette.
Une voiture de police passe dans
Tu es prêt.
Plus
prêt que jamais.
Tu vérifies une dernière fois et tu essayes d’éviter
Il est temps.
Les cagoules sont baissées et lespectacle commence.
Les
portes s’ouvrent facilement et les clients se transforment en figurants.
Dans le film le
plus court de leur vie.
Tu te mets en position, tu te concentres,
tu observes, tu regardes ta
montre, tu surveilles et
tu te retournes.
Tu cours, rien ne te
Tu veux dire à voix haute à
tous ce qu’il y a à savoir.
C’est
le sentiment de libération et la respiration claire de ta fuite.
Giorgos Voutsis-Vogiatsis
MOPOPOPOCULTURE
Nous attendions avec une vive curiosité le spectacle réalisé par Amos Gitaï
sur un texte de Flavius Joseph, avec Jeanne Moreau
ο πόλεμος των υιών του φωτός κατά των υίων του σκότους
le combat des fils de la lumière contre les fils de l'ombre
Jeanne Moreau présentée ici comme
"la plus importante comédienne au monde"
hélas! αλλίμονο! quelques jours avant la représentation
on nous en apprend l'annulation en raison de l'état de santé de Mme Jeanne.
Mais quelques heures après, autre version:
un différent intervenu entre les Israeliens, en particulier entre l'ambassade et Amos Gitaï
ce dernier étant un opposant farouche à Nettanyahou
"fais gaffe à ta santé, Nico! foi de Benjamin"
Alors puisque une fois encore la politique a cassé l'art,
nous nous rabattons sur un spectacle construit autour des Monstres Ravissants de RITSOS
-dont vous pouvez lire quelques poèmes publiés sur ce golb les 1 et 6 mars 2008 (archives)-
dans une belle mise en scène de Δημήτρης Μαυρύκιος
astucieusement et harmonieusement intégrée dans le joli cadre du "petit théâtre d'Epidaure"
et servi par des comédiens remarquables
tous les ingrédients sont réunis pour faire apprécier
la très complexe personnalité de Ιάννης Ρίτσος
cet "éternel enfermé" -sanatorium, camps de déportation, prisons- débordant d'amour.
Rien n'entrave jamais le poète utopiste
Il a toutes les forces, et celles des pessimistes
Terrassant des démons depuis toujours en lui,
Serrant ses pauvres doigts pour y boire la vie.
On ne sait pas pourquoi, comment on peut survivre
Sans croire jamais en rien, incrédule à être ivre.
Et nous, les "sans soucis", finissons la soirée en savourant un délicieux lapin sanguinolant
car ainsi sont nos vies: pleines de contradictions et de futilités...
Dernière minute:
celui-là, même pas besoin de le "faker", chère Karine
François ce soir est triste, ça se voit à sa lippe.
Il doit, à lui tout seul, se battre contre la grippe.
Le nanofourreur l'a, lâch'ment, laissé tomber
Les virus c'est pour lui et la Roselyne B !
On apprend à l'instant que le "roi" est malade !
Ne nous réjouissons pas, si c'est une galéjade...
une vodka, François, pour retrouver le sourire ?
Mais attention à la précipitation:
merci Kerleroux
la "lanterne" est proche du Val de Grâce
un ouzo, Sarkubu ? ce serait bon pour ce que tu as...
Juliette, PapyFerabéton, ChériBibi et Ledif Trocas
ont rédigé cette page.